Peu de temps après, il comprit en m’observant que j’étais un changeur de forme.
Je ne sais plus trop comment cela s’est passé, peut être m’a t-il apprivoiser, mais
nous sommes devenus amis. Il était le chaman d’un tribu d’indiens, qui avait émigré des
NAO afin de retrouver une nature différente, plus adaptée à leur besoin. Ils avaient fui une
nation tellement indienne qu’elle en devenait oppressante. Il se faisait appelé Aigle
Chantant mais j’apprit bien vite que son vrai nom était Henri Stavis, docteur en sciences
de la vie et de la terre. La tribu m’accueillît facilement et avec aigle chantant j’apprit à
maîtriser ma magie. Il commença à m’enseigner sa langue afin que nous puissions
communiquer, ainsi que quelques astuces pour ne pas paraître complètement stupide
devant des représentants de d’autres races apparentées à l’homme. Nous avons passé une
année ensemble, lui, m’aidait à comprendre votre société et moi je l’aidais dans ses
recherches, lui faisant part de mon expérience et l’aidant à retrouver les espèces qu’il
cherchait sur mon territoire. J’étais un allié de poids pour ses travaux qui progressaient à
une très grande vitesse.Cela ne parut pas plaire à tout le monde, et très vite il reçut des
menaces. A l’époque je ne comprenais pas ce concept, pour moi tout pouvait se régler par
un combat, je n’avais jamais reçu de menaces, seulement des défis.Si j’avais compris peut
être qu’aujourd’hui il serait encore parmi nous.
Un jour alors que je revenais de la chasse, j’ai découvert que la tribu
avait été massacrée. Ils étaient tous mort, tués par cinq shadowrunners. Leur groupe était
constitué des cinq principales races humanoïdes, fantaisie d’un corpo voulant ... , mais là
n’est le sujet. Quelques jours après cette tragédie, la fille d’Henri, Martha vint sur place.
Elle ne trouva aucun des dossiers de son père, bien sûr les shadowrunners avait fait leur
travail proprement, enfin presque ...
Martha resta un mois dans la réserve, elle découvrit par l’intermédiaire de quelques
notes de son père mon existence et voulu me rencontrer. Elle n’était pas Henri et je ne lui
devais rien, mais je lui appris que je comptais venger mon ami, elle me proposa alors son
aide. Elle était une scientifique comme Henri et elle avait découvert rapidement la cause
de la mort. Pas en examinant le corps mais seulement en faisant des rapprochements
entre différentes informations qu’elles s’était procurés. A l’époque je croyais qu’il était
mort à cause d’un de ces projectiles en métal, mais elle m’apprit qu’il était mort à cause
de ses idées et de ses travaux. - Comme vous pouvez le constater, dès le début nous
n’étions pas sur la même longueur d’onde - . Moi de mon côté j’avais récupéré quelques
renseignements sur les cinq sinistres individus étant intervenus.
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