Histoire d'Isidore




Isidore eu une enfance peu tourmentée. Ses parents, deux cadres supérieurs eurent quatre enfants: 3 filles et un garçon. Il avait donc 3 soeurs. Etant le seul enfant mâle de la famille, Isidore reçu une éducation de la part de ses parents visant à bien établir cette différence. Ils avaient en effet peur qu'au contact de ses 3 soeurs Isidore devienne efféminé. Isidore reçu donc une formation sportive poussée, au détriment de connaissances plus littéraires ou scientifiques. Bien qu'il soit fortement intéressé par des études de médecine, ses parents ne lui permirent jamais de les poursuivre car l'une de ses jeunes soeurs était déjà infirmière. A l'âge de rentrer sur le marché du travail, il trouva grâce à ses compétences sportives et physiques rapidement un travail comme personnel de sécurité. D'abord convoyeur de fond, il devint rapidement un garde du corps de proximité. On lui appris non pas à conduire mais à piloter les voitures blindées, non pas à se battre mais à combattre. Pour son plus grand plaisir Isidore fit des études de médecine, car un garde du corps doit savoir soigner la personne qu'il protège.
Un jour il évita la mort de son employeur. Au volant de la limousine officiel du canada, Isidore s'aperçut qu'il était suivi par au moins une autre voiture. A l'aide de ses compagnons il réussit à semer les gêneurs. C'est alors que l'un de ses collègues le trahissant, lui pointât son revolver sur la tempe. M. l'ambassadeur lui aussi avait une arme braquée sur sa tête. " Hé oui mon pôte les mecs que tu viens de semer étaient là pour t'aider, maintenant que tu les as semés, nous on est tranquille pour enlever ton employeur, oui je dis ton parce que je doute qu'il veuille encore de nous après toute cette histoire." L'homme était sur la droite d'Isidore. Afin de mieux lui parler et le tenir plus facilement en respect, il avait détaché sa ceinture, l'autre affreux jojo se tenant à l'arrière venait de se déplacer, lui aussi devait avoir détaché sa ceinture de sécurité. Alors que l'homme de devant, henry, donnait des instructions à Isidore, celui ci augmenta l'allure du véhicule lentement. Les deux hommes étaient bien trop absorbés par leur détournement de la voiture officiel, et le fait de surveiller à la fois Isidore et l'ambassadeur, pour s'apercevoir de ce changement d'allure. Tout à coup Isidore appuya de toutes ses forces sur la pédale de frein. L'ambassadeur fut projeté en avant contre le fauteuil du passager. L'homme de derrière passa entre les sièges puis sorti de la voiture par l'endroit où quelques dixième de seconde avant il y avait encore le pare-brise. Ce dernier venait en effet d'être heurté par Henry, celui-ci l'emportant avec lui à plus de vingt mètres de la voiture.
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Bien que sonné par son arrêt brusque, Isidore sorti de la voiture. L'un des hommes était à terre le crâne ouvert, l'autre se tenait à peine debout. Titubant il sortit une arme de son holster, l'arme réglementaire chez les gardes du corps, un 44 magnum. Avec ce dernier il visa Isidore à la tête. De son côté Isidore était parfaitement lucide, il était seulement contusionné alors que l'homme semblait souffrir de plusieurs blessures et fractures. Isidore possédait lui aussi une arme à feu, mais il n'avait jamais voulu s'en servir, et donc n'était pas doué dans son maniement, ce n'était pas le bon moment pour apprendre à viser. L'homme tira Isidore esquiva en plongeant sur le côté derrière des poubelles, il entendit des coups de feu ricocher puis un silence. il comprit, l'homme n'avait plus de balles et cherchait à atteindre la voiture pour recharger son arme. Il quitta son abris et se rua vers l'homme. Isidore avait dû faire une erreur d'appréciation car l'autre tira. Il vit la balle venir au ralenti percuter la poubelle, traverser lentement la tôle, pénétrer ses vêtement, sa chair, perforer son côté et ressortir de son corps. Il avait atteint henry avant que la douleur n'atteigne son cerveau. Et avant même qu'un cri de souffrance déchire le silence soudain de la rue, henry volait dans les airs en direction d'un morceau de fer qui le transperça de part en part et mis fin à ses douleurs.
Isidore était à terre, surmontant la souffrance, essayant de calmer le torrent d'acide qui lui endolorissait le côté, il se leva. Il alla jusqu'au véhicule. Il y vit l'ambassadeur en boule pleurnichant. Il réussit à s'asseoir, à contacter le service de sécurité, puis au terme d' un ultime effort à soigner sa blessure provisoirement avec la trousse de la voiture.

Il se réveilla à l'hôpital, faible mais vivant. Il se renseigna vite sur l'état de l'ambassadeur, et appris que lui aussi était vivant bien que faible. Les docteurs avaient diagnostiqué un manque important de sang dans son corps pourtant aucune hémorragie ni blessure n'avait été constatée. "Ces diplomates feraient mieux de faire du sports plutôt que de se goinfrer dans les repas et autres réunions, ils iraient certainement tous mieux après!". Au bout de quelques jours, Isidore sortait de l'hôpital, sa blessure peu profonde avait rapidement guéri. Plus il y pensait plus il se disait qu'il avait pris trop de risque en s'exposant de la façon dont il avait fait, mais bon il aimait le risque, c'était sa raison de vivre. N'aimait il pas se promener dans les quartiers chauds la nuit, juste pour sentir dans sa gorge ce goût si caractéristique du danger. Pourtant depuis l'attaque de la voiture officiel, ce goût du risque s'était changé en nervosité. En effet quelqu'un semblait l'observer. Chaque nuit durant lesquels il se promenait il se sentait de plus en plus suivi, espionné. La présence se fit plus forte après un combat avec des voyous. Isidore leur avait mis une sévère raclé. La nuit suivante Isidore décida de savoir qui le suivait, par plusieurs fois, il se retourna, et ne vit qu'une ombre se faufiler dans une ruelle. Alors il rusa, il fit semblant de s'assoupir sur le palier d'une porte. il sentit une présence. Elle se rapprochait, l'observait... Isidore se releva d'un mouvement brusque, et plongea sur la forme devant lui sans chercher à feinter n'y à découvrir son adversaire. C'était prendre un risque, mais la surprise jouait pour lui. il se battit longtemps avec la personne qu'il venait d'agresser, mais aucun des deux ne pris l'avantage. Tout à coup la femme, car c'était une femme d'une beauté sublime et fauve, accéléra, sa vitesse augmenta tellement qu'Isidore ne pu parer aucun des coups qui l'atteint. il fut rapidement à moitié KO et complètement immobilisé. il sentit des crocs s'enfoncer dans sa chair et son fluide vitale le quitter lentement. Sa vie le quittait, dans un sens cela le peinait de mourir aujourd'hui, sans avoir pris réellement de risque, juste dans un combat singulier, lui qui avait toujours aimait les situations dangereuses. Mais d'autre part, sentir son fluide absorbé par cette femme était si bon...Isidore s'endormit dans la mort, quand d'un seul coup il sentit du sang sur ses lèvres, ce liquide l'arracha aux griffes de l'enfer. Il sentit l'énergie de nouveau envahir son corps il se releva et bu gloutonnement au bras de la jeune fille. A moitié mort il se leva de nouveau, était ce un rêve. Il rentra chez lui, et s'allongea.
Il ne se réveilla que le lendemain soir. Il faisait déjà nuit. Il avait soif, soif de quelque chose d'autre que de l'eau, ou tout autre liquide que contenait son réfrigérateur. Il lui fallait boire de ce liquide qui lui avait redonné la vie la veille. Il descendit dans la rue et au lieu de seulement battre cette fois ci les voyous, en tua un en s'abreuvant de son fluide vitale. Alors il comprit ce qu'il venait de faire. Il venait de se comporter comme une de ces créature de la nuit que le cinéma avait mises mainte fois en scène. Horrifié, il rentra chez lui. Encore une fois il ne se réveilla que dans la soirée. Peut être cela valait il mieux, s'il était un vampire il ne supporterait certainement pas la lumière de l'astre de vie. Isidore devait s'assurer que le cadavre laissé pour mort hier n'était pas devenu un vampire. Pour son plus grand soulagement il apprit que le corps avait été enlevé par la police donc il n'aurait aucun soucis à ce faire au niveau de la transmission de son état vampirique, mais un meurtre passe rarement inaperçu..
Durant quelques semaines Isidore fit des tests et s'aperçut que l'état vampirique ne se transmettait pas. Le jour où il aurait dû reprendre son travail, Isidore n'apparut pas dans les bureaux. Quand ses collègues virent son appartement saccagé, ils conclurent qu'Isidore avait subi des représailles et qu'il était décédé.
Il pouvait être fier de lui, ses collègues le croyant mort, il était libéré des affres de la vie matériel. Cela faisait longtemps qu'il avait économisé. De plus il avait pris des risques en bourse, et avait gagné gros ces derniers temps. Juste avant la mise en scène de sa mort Isidore avait transféré tout son argent sur un compte dans une banque de Chicago. Avec la somme dont il disposait il aurait pu vivre une vie de rêve durant plusieurs années, mais il préféra placer cet argent afin de vivre plus médiocrement mais plus longtemps. Isidore ne savait pas encore si l'état vampirique était long ou non. D'ailleurs comment savoir?

Il vécu donc en se cachant la journée et se nourrissant la nuit durant plusieurs long mois. Puis il pris la décision de partir dans la grande ville de Chicago. Rester à Houston aurait été pure folie. Trop de gens le connaissaient de son vivant, il ne voulait pas qu'on puisse le reconnaître.

Quelques jours avant de partir pour Chicago par un train de nuit, Isidore fit la connaissance d'autres vampires. Ceux-ci lui demandèrent de les suivre. Isidore n'avait pas le choix, pour avoir des réponses à ses questions il devait les accompagner. Il fut amené dans un grand bâtiment où il rencontra plusieurs personnes. Une femme se prétendait son père vampirique, elle lui ressemblait c'est vrai, elle avait cette beauté fauve et ce regard profond de la jeune femme qui lui avait ouvert la gorge quelques mois auparavant. Un homme se donnait le titre de prince et parla longuement de ce qu'Isidore avait le droit de faire et de ne pas faire. Il lui parla aussi de tradition à respecter.
Dès qu'Isidore fut de nouveau dans sa cachette, il repensa à cette réunion on lui demandait de ne pas quitter la ville pour l'instant. Mais on lui avait aussi dit "Tu es un gangrel de la 8 ème génération, tu dois apprendre seul tout le reste, c'est ainsi que tu gagneras respect et indépendance". Personne ne pouvait lui donner des ordres. Il avait décidé de partir pour ne jamais avoir la malchance de tomber sur sa famille, et puis plus il romprait avec son ancienne vie plus il accepterait sa nouvelle. Donc c'était décidé il partirait par le prochain train pour Chicago.
S'étant découvert certains pouvoirs, sûrement lié à son état, Isidore ne s'inquiétât pas du voyage vers Chicago. De quoi avait besoin un vampire? D'un lieu où dormir, Isidore savait se fondre dans la terre pour se protéger du soleil et dormir. De manger, la faune urbaine de Chicago était nombreuse. D'un endroit pour ranger ses affaires et les garder en sécurité. Isidore avait acheté un mois auparavant, préparant son départ un garage. Au lieu d'y ranger sa voiture, il y rangerait ses affaires personnel puis irait dormir dans la terre du parc le plus proche.
En arrivant près de Chicago, à Garrry, Il se présenta au prince de cette ville, afin de respecter les traditions et de ne pas se mettre à dos une personne puissante dans une société et un milieu qu'il ne connaissait pas.

né le 13/02/1964.
Vampirisé le 13/05/1994.
Age apparent 30 ans;
1,80 m ; 90 Kg ;
Brun ; yeux noirs