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Bien que sonné par son arrêt brusque, Isidore sorti de la voiture. L'un des hommes était à terre le crâne ouvert, l'autre se tenait à peine debout. Titubant il sortit une arme de son holster, l'arme réglementaire chez les gardes du corps, un 44 magnum. Avec ce dernier il visa Isidore à la tête. De son côté Isidore était parfaitement lucide, il était seulement contusionné alors que l'homme semblait souffrir de plusieurs blessures et fractures. Isidore possédait lui aussi une arme à feu, mais il n'avait jamais voulu s'en servir, et donc n'était pas doué dans son maniement, ce n'était pas le bon moment pour apprendre à viser. L'homme tira Isidore esquiva en plongeant sur le côté derrière des poubelles, il entendit des coups de feu ricocher puis un silence. il comprit, l'homme n'avait plus de balles et cherchait à atteindre la voiture pour recharger son arme. Il quitta son abris et se rua vers l'homme. Isidore avait dû faire une erreur d'appréciation car l'autre tira. Il vit la balle venir au ralenti percuter la poubelle, traverser lentement la tôle, pénétrer ses vêtement, sa chair, perforer son côté et ressortir de son corps. Il avait atteint henry avant que la douleur n'atteigne son cerveau. Et avant même qu'un cri de souffrance déchire le silence soudain de la rue, henry volait dans les airs en direction d'un morceau de fer qui le transperça de part en part et mis fin à ses douleurs.
Isidore était à terre, surmontant la souffrance, essayant de calmer le torrent d'acide qui lui endolorissait le côté, il se leva. Il alla jusqu'au véhicule. Il y vit l'ambassadeur en boule pleurnichant. Il réussit à s'asseoir, à contacter le service de sécurité, puis au terme d' un ultime effort à soigner sa blessure provisoirement avec la trousse de la voiture.
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