MERIADECK
En regroupant dans le quartier Mériadeck les principaux acteurs économiques et politiques de la Région, Bordeaux a certainement pris, il y a 30 ans, un train d’avance sur d’autres villes.
Dans ce quartier autrefois fait de petites échoppes et de jardins, Bordeaux a souhaité construire une "ville nouvelle".
De nouvelles voies et des tours modernes sur un modèle à l’américaine avec l’intention louable de libérer les hommes des nuisances automobiles : un centre commercial, des banques, des hôtels, le trésor public, une patinoire, une immense bibliothèque municipale (la seconde de France), des parkings nombreux... rien n’est oublié car ici la modernité s’imagine pratique, fonctionnelle, fédératrice et attractive à deux pas du centre ville.
De nombreux chantiers sont en cours : la piscine Judaïque a réouvert ses portes en attendant l’ouverture de son bassin d’été, le lycée professionnel Toulouse-Lautrec et à l’évidence le tramway n’évitera pas ce secteur à l’attractivité quasi-magnétique.
Sites, monuments et musées du quartier
45 - Musée des Beaux-Arts
46 - L’Eglise Saint-Bruno (XVIIe s.)
47 - Le Cimetière de la Chartreuse (XIXe s.)
48 - L’Esplanade Charles de Gaulle
historique
Si le nom de Mériadeck rappelle le prince cardinal de Rohan, archevêque de Bordeaux au XVIIIe siècle, il évoque bien plus aujourd'hui le centre moderne, rebaptisé "Quartier de l'Hôtel-de-Ville".
Jusqu'à la fin du XVIe siècle, cette partie ouest de Bordeaux n'était qu'un vaste marais qui, tout en protégeant la ville des indésirables, contribuait par ses miasmes à propager la peste. A l'instigation du cardinal François de Sourdis, le drainage est entrepris et les travaux réalisés par les chartreux au début du XVIIe siècle permettent d'assécher les palus .
Au cours du XIXe siècle, le quartier se construit d'échoppes, habitations typiques du Bordeaux ouvrier et artisan. En 1955, la municipalité décide la rénovation totale de cet ensemble et confie en 1960 à la Société Bordelaise Mixte de Rénovation Urbaine, la réalisation de 300 logements. Jean Royer, nommé urbaniste en chef établit un plan masse : immeubles "barre" de douze étages, caractéristiques de l'époque. En 1963, la rénovation devient restructuration, et le quartier deviendra "centre administratif et d'affaires", doté d'équipements commerciaux et sportifs. En 1970, Jean Willerval et Paul Lagarde sont appelés auprès de Jean Royer comme architectes coordinateurs. Le plan masse est revu pour intégrer les diverses administrations et services autour d'un jardin central. La circulation des piétons et des voitures est séparée grâce à une dalle, et les hauteurs d'immeubles seront limitées.
WoD
Le quartier Mériadek, est un quartier de béton salit par la pollution. Les avenues sont larges et
bien droites, tout le quartier a été pensé avec rectitude et banalité. Le tisserand
s'est exprimé dans toute sa puissance dans ce quartier.
La technocratie a oeuvré pour que ce quartier soit le plus proche possible de ses désir.
Tout a été pensé pour l'efficacité.
Ici le goulet est très fort et la
tristesse s'abat sur les gens qui pénètre ce quartier qui contraste avec le vieux Bordeaux.
Néanmoins ce quartier acceuille, la patinoire de Bordeaux. Elle est un lieu privilégié
dans cette forêt de béton. En plus de son rôle sportif, cette grande salle acceuille régulièremenet
des spectacles (chanteurs ou autre...) malgrès une sonorisation lamentable.
Non loin de la patinoire, des escaliers permettent de descendre profondément sous terre
pour rejoindre un bowling. On peut aussi atteindre cette endroit en passant par l'un des
tunnels qui relient les sous sols de tous les immeubles des alentours dont la patinoire.
les terrasses ?