Regard Neuf sur les JDRs
Bonjour. Je me présente: Marco. Le seul, l’unique, l’inimitable (et un peu mégalo sur les bords, peut-être?). Bon, rassurez-vous, je ne vais pas vous raconter ma vie pourtant passionnante, mais juste ce qu’on m’a demandé de faire: un article relatant ma découverte du jeu de rôles.
Bon, on y va. Tout d’abord je précise que j’ai commencé à jouer l’année dernière et que mon expérience se limite à ADD, dans les Royaumes Oubliés. Je n’ai pas eu le temps matériel de connaître d’autres jeux, situation que j’espère provisoire.
Première chose quand on commence à jouer: on se prend dans la figure un ENORME livre convivialement appelé "Manuel des joueurs" (ou autre chose de ce style) qu’il faut lire attentivement. La tâche peut paraître rébarbative (est l’est parfois, surtout quand on doit comprendre ces %@#?*$! de règles de combat!), mais est essentielle au bon déroulement ultérieur des parties. Ben oui, dans tout jeu il faut des règles. Vous avez déjà joué au Trivial Pursuit, non? Souvenez-vous des engueulades qui se produisent suite à une règle du jeu trop approximative... L’avantage du jdr est que tout est à peu près bien codé, mais parfois un peu compliqué.
Car le jdr, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, est un jeu de simulation collective d’un monde fictif dans lequel on fait évoluer des personnages. Et donc mieux on colle à la réalité, plus les règles sont compliquées. Après un an de pratique je ne les ai pas toutes assimilées (non, je ne suis pas un mauvais; j’ai seulement joué une dizaine de soirées seulement, à raison de une par quinzaine...). Mais bon, faut pas se prendre la tête, le jdr c’est comme la conduite automobile: on ne peut apprendre qu’en pratiquant, avec un M.J. sympa et des joueurs compréhensifs (pas facile au début de suivre tout se qui se passe ...)
Ah oui, il faut que je parle de la soi-disant confusion possible entre la fiction (le jeu) et la réalité. Personnellement quand mon perso se prend des baffes je ne les ai jamais ressenties donc pas de problèmes de ce coté là; et quand il zigouille 40 dragons dans un excès de zèle je sais parfaitement que je ne peux faire ça moi-même (essentiellement parce que les dragons n’existent pas...). En bref, je prends ça plutôt comme un film, très interactif. Mon perso n’est pas encore mort, mais je sais que ça ne me gênerait pas outre mesure qu’il le soit (je commence à en avoir marre de l’alignement bon) (et ça n’est pas une raison pour précipiter les événements, hein Ivan!).
En conclusion du paragraphe précédent je vais écrire que le jdr est avant tout un JEU, i.e. un truc pas sérieux fait pour délirer et s’éclater... Tout sérieux est rigoureusement interdit... Donc on n’envoie pas de pain dans la figure du copain dont le perso a piqué tout l’or de son perso (même si parfois ça démange...)
Il faut maintenant que je parles des avantages et inconvénients du jdr (j’ai déjà commencé avant d’ailleurs, mais il faut que je structures un peu ma prose sans quoi vous n’allez plus rien y comprendre - interdit de dire "trop tard!"). Je commence par les désagréments qui enquiquinent la vie d’un joueur de jdr. Pour les conditions physiques cela implique veiller jusqu’à une heure avancée de la nuit, et de se lever avec difficultés le lendemain. Autre désagrément majeur, l’assimilation des règles (dont j’ai déjà parlé). Et bien sûr le fait d’avoir son perso qui perd 11 points de vie en 1 tour de jeu (pas cool) et qui passe donc de l’état "en pleine forme" à l’état "naze". Mais c’est un jeu, et je peux assouvir mon désir sadique de foncer dans un tas de méchants orques et de tous les blaster sans aucun danger physique ou légal pour ma personne. Eh oui, les limites du monde réel peuvent être franchies sans problèmes (même si ça n’est pas toujours sans danger pour mon perso: foncer sur une horde d’orques peut conduire à se faire tailler en rondelles par la dite horde, ou du moins faire très très mal... Et comme créer un perso est assez long il faut parfois se contenir pour éviter de le perdre trop vite...
En conclusion générale le jdr est un jeu (vous allez finir par le savoir!) qui permet de se glisser dans la peau de quelqu’un d’autre et de commettre les pires exactions sans danger pour vous. Mais pour ressentir vraiment comment est l’ambiance il ne suffit pas de lire un quelconque article de journaliste vasouillard, il faut pratiquer. Lâchez vous et jetez-vous à l’eau. Ca va être dur au début (pas facile d’apprendre à nager, hein?) mais après on se débrouille et c’est là qu’on apprécie. Sur ces mots, je termine. Bonsoir, et bonnes parties.
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